Directive cadre sur l’eau

Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau, communément appelée directive cadre sur l'eau (DCE). Elle fixe des objectifs environnementaux et des échéances pour améliorer l'état écologique et l'état chimique des masses d'eau de surface ainsi que l'état quantitatif et l'état chimique des masses d'eau souterraine. Certaines masses d'eau, créées par l'activité humaine ou fondamentalement modifiées dans leurs caractéristiques par l'activité humaine, peuvent être désignées comme respectivement masses d'eau artificielles (MEA) ou masses d'eau fortement modifiées (MEFM). Dans ce cas, leurs caractéristiques et leur fonctionnement écologiques sont décrits par un potentiel écologique. La DCE fixe en particulier l'objectif général d'atteindre le « bon état » ou le « bon potentiel » des masses d'eau d'ici 2015, et établit une procédure de planification à cette fin. Suivant des cycles de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...) et au sein de chaque bassin ou groupement de bassins, un état des lieux doit être réalisé, un programme de surveillance doit être défini, une participation du public doit être assurée dans le cadre de l'élaboration du calendrier, du programme de travail et de la synthèse provisoire des questions importantes, ainsi que des projets de plans de gestion (qui sont inclus dans un SDAGE) et de programmes de mesures. Dans une logique de développement durable, les considérations économiques ont été explicitement prises en compte dans la directive. Ainsi, des exemptions sont prévues à l'atteinte du bon état et du bon potentiel d'ici 2015, qui peuvent être justifiées notamment par des coûts disproportionnés. Il doit, de plus, être fait état des mesures prises en matière de tarification de l'eau et de récupération des coûts des services de l'eau.
d?après Ministère chargé de l?environnement et Onema
technique
Directive Cadre sur l'eau (DCE);Evaluation de l'état;Généralités sur l'eau
Directiva Marco del Agua [es];Water Framework Directive [en]

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Selon un rapport publié en février 2021 par l’OCDE, les objets connectés présentent souvent un niveau de cybersécurité insuffisant. Les failles de sécurité peuvent apparaître au cours des différentes étapes du cycle de vie du produit.

Ce rapport met en évidence les raisons de ces insuffisances : un manque d’incitation à intégrer l’aspect sécurité à la conception de l’objet, une répartition floue des responsabilités et un manque de coopération entre les constructeurs ou prestataires et les institutions.

Ludovic Pertuisel, Product Manager chez Lacroix, nous explique comment Lacroix intègre la cybersécurité dans la conception de ses produits connectés.

Pour Lacroix, la cybersécurité repose sur un triptyque incontournable autour de la donnée : Authenticité – Intégrité – Confidentialité.

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Dans les instituts de recherche du Monde entier, analyser la qualité de l’eau en temps réel est un véritable enjeu qui répond à des questions scientifiques.
C’est de cette problématique qu’a émergé le projet d’ExtraLab : Et si à l’aide d’un laboratoire de terrain et d’un puissant logiciel online, il était possible de ne plus jamais attendre ses résultats d’analyse et de prévoir l’évolution de son eau ? Tout cela en décentralisant le travail du laboratoire.

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